Braves femmes de Côte d’Ivoire,

Chères sœurs,

Le 23 mai de chaque année marque la journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale. Cette journée décrétée par les Nations Unies depuis 2013, vise à intensifier considérablement les mesures visant à éradiquer ce fléau.

Je voudrais donc profiter de l’occasion qui m’est offerte à la faveur de cette Journée, pour sensibiliser nos populations sur cette lésion dangereuse, susceptible de survenir lors d’un accouchement.  

Chaque année en effet, ce sont environ 100 000 nouvelles victimes à travers le monde, qui présentent une fistule obstétricale. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime à plus de 2 millions, le nombre de jeunes femmes vivant avec une cette maladie invalidante, en Asie et en Afrique Subsaharienne.

Au regard de ces chiffres alarmant, nous invitions l’ensemble de nos partenaires, à rejoindre notre lutte pour l’éradication de cette affection humiliante, afin de restaurer la dignité de la femme. Et cela ne pourra se faire efficacement, sans la prise en compte des questions liées à l’inégalité d’accès aux soins de santé sexuelle, reproductive et maternelle.

Je voudrais enfin, exhorter nos populations, à mettre fin à certaines pratiques traditionnelles préjudiciables pour la jeune femme et inviter ces dernières à repousser l’âge de leur première grossesse.

Ensemble, nous y arriverons !

FATIMA SOLANGE MABRI